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Appelées également micro-fermes urbaines, les jardins de villes, installés sur les toits des immeubles, ou dans les parcs permettent à tous de cultiver des légumes, faire pousser des fleurs, produire du miel et même élever poules et chèvres ! Toutes ces récoltes sont vendues sur les marchés, favorisant ainsi le circuit court. Derrière ce nom de ferme urbaine se cachent bien d’autres projets car la production d’aliments n’est pas l’objectif principal. Le développement du lien social est l’un des principaux objectif de ces jardins, car ces espaces fonctionnent souvent avec des bénévoles et sont soutenus par des structures associatives. Certains sont aussi des lieux d’animation culturelle et proposent des représentations de théâtre et concerts. De quoi rapprocher les habitants d’un même quartier dans un projet de bien-être. Ces lieux sont aussi pédagogiques car des élèves de collège peuvent jardiner dans le carré qui leur est dédié et les professeurs peuvent aussi y dispenser des cours au jardin.
Toutes ces fermes, aussi différentes les unes que les autres, ont comme point commun de rendre des services appelés “écosystémiques” : elles développent le lien social et servent de régulateur environnemental pour les espaces urbains. Ainsi elles permettent la rétention d’eau de pluie qui peut être récupérée, stockent le carbone et sont des îlots de fraîcheur bien agréables pour les habitants l’été.
De quoi donner envie aux mairies de porter et d’accompagner ce type de projet dans leurs communes.
https://www.18h39.fr/articles/a-quoi-servent-vraiment-les-fermes-urbaines-la-reponse-en-bd.html?utm_source=mailjet&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter18h39&utm_content=2020-07-23